Pour ceux qui préfèrent lire: retrouvez la retranscription sous la vidéo.
Retranscription
Ce matin, j’ai surpris une conversation entre mes enfants. L’un baille, l’autre s’insurge : « Ne baille pas comme ça, ça ne se fait pas! »
Cette réflexion fait écho à un article que j’ai lu dernièrement sur l’avancée des neurosciences.
Les bénéfices du bâillement
- le bâillement a des effets très positifs, tant sur le système immunitaire (renforcement des défenses) que sur le système nerveux (gestion émotionnelle),
- le réflexe de bâillement active la même partie du cerveau que celle associée à l’empathie, au lien, au jeu, à la créativité.
Tout porte à croire que bailler est un moyen que nous a offert notre corps pour :
- nous relier les uns aux autres,
- nous permettre de nous ouvrir,
- relâcher les blocages subtiles de notre système.
Bref, bailler nous permet de nous intégrer dans le moment présent, au milieu des autres, dans ce que nous vivons.
L’impact des conditionnements sociaux-culturels
C’est bien dommage qu’on ne puisse pas se servir de cet outil complètement. Notre éducation, notre culture, les règles sociales… ont participé à notre conditionnement.
« Bailler, c’est mal élevé. »
« Bailler, ça veut dire que tu t’ennuie, que tu n’es pas concentré. »
A l’exemple de la classe où nombre d’entre nous a fait l’expérience de se faire gronder parce qu’il baillait ect…
Alors que…
Si des enfants, dans une même classe, baillaient tous en même temps, cela aurait pour conséquences de:
- les mettre tous dans la même énergie,
- les rendre beaucoup plus disponible pour l’apprentissage.
Par conséquent, baillons, baillez, encouragez vos enfants, vos élèves à bailler!
Pour obtenir un maximum de bénéfices de nos bâillements, il faudrait :
- regarder vers le haut,
- ouvrir grand la bouche,
- relâcher notre air complètement en faisant travailler nos ganglions lymphatiques (par vibration du son) pour renforcer notre système immunitaire.
Cette vidéo est un petit coup de gueule sur nos conditionnements culturels qui nous empêchent de profiter pleinement des atouts de notre corps.
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