5 blessures

Votre morphologie vous alerte… sur vos blessures d’enfance

A l’origine de notre apparence extérieure et de nos comportements comme grille de lecture, Lise Bourbeau distingue 5 blessures émotionnelles, 5 blessures d’enfance.

Le principe de base: le corps ne ment pas, lui seul peut nous ramener à notre réalité dans l’espace et le temps,

Explications:

Pour nous protéger des conséquences de nos blessures d’enfance, notre égo se saisit d’un masque qui oriente notre vision de la vie et notre manière d’entrer en relation.

« Nous sommes tous une composition de ses 5 blessures à des degrés différents, une ou deux sont prédominantes».

Pour les distinguer, il faut se fier à notre morphologie et à nos réactions émotionnelles.

En aucun cas nous ne pourrons nous défaire de nos blessures et s’identifier à elles est un écueil dans lequel il ne faut pas tomber.

Elles font parties de nous et nous aident à nous aimer.

Elles sont toutes à l’origine de croyances limitantes intégrées par notre enfant intérieur qui ont eu leur utilité à un moment donné de notre vie.

Aujourd’hui nous pouvons prendre la responsabilité de nous en défaire en prenant la décision de dépasser ces croyances pour enfin vivre centré, dans une plus grande authenticité avec nous-même. (C’est ce que je propose dans mon accompagnement lorsque nous travaillons sur le cocher).

Nos masques deviennent ainsi une force, des atouts supplémentaires pour manifester qui nous sommes vraiment.

« La blessure est l’endroit par lequel la lumière pénètre en toi » Rumi

De l’utilisation du masque

Nos masques ne sont pas actifs constamment, de manière permanente. Ils le sont uniquement en réaction à une situation susceptible de raviver la blessure. Nous les utilisons parce que nous croyons qu’ils nous protègent même si «lorsque c’est ton masque qui te fais agir, tu n’es pas toi-même».

La création de ce masque est un acte d’amour envers soi-même puisqu’il nous a permis de nous adapter à notre environnement à un moment donné.

La blessure sur la main

Si on ne la soigne pas, à chaque fois que quelqu’un nous prendra la main, cela va nous faire très mal mais ne sera pas de la faute de l’autre, uniquement la notre : c’est de notre responsabilité de soigner nos blessures, de prendre soin de nous.

«Chaque masque est là pour nous indiquer que nous nous empêchons d’être nous-même parce que nous nous aimons pas assez ».

Plus nous attendons pour guérir nos blessures, plus elles s’aggravent, plus elles se réactivent facilement.

A l’origine d’une blessure, le parent

Pour chacune des blessures, un parent est concerné.

Attention, il ne s’agit pas de lui faire porter la responsabilité de la blessure. Tout est affaire de ressenti.

Qu’il y ait un fait avéré (un réel abandon à l’origine d’une adoption par exemple) ou pas, l’enfant s’est senti humilié, trahi, rejeté, abandonné… Bien souvent l’histoire se répète et le parent souffre lui-même d’une blessure identique dans le ressenti.

«Le parent avec lequel on a l’impression de mieux s’entendre une fois adolescent est celui avec lequel on a le plus de choses à régler»

La création d’une blessure

Lise Bourbeau distingue 4 étapes.

  • A la première nous sommes nous-même.
  • A la deuxième, nous ressentons de la douleur en découvrant que nous ne pouvons pas être nous-même suite aux réactions des adultes autour de nous.
  • La troisième étape est celle de la révolte face à cette douleur vécue. On retrouve ici les crises et les résistances des enfants.
  • La dernière étape est celle de la résignation.

Nous nous créons un masque pour ne pas décevoir les autres, pour ne pas revivre la souffrance de ne pas avoir été accepté en étant nous-même.

Pour observer les blessures,

Dans la continuité des travaux en psychothérapie corporelle, des caractéristiques morphologiques précises ont été associées à chacune des blessures. Quand 50% des caractéristiques physiques sont présentes, cela signifie que la personne porte le masque correspondant 50% du temps.

A ces indications corporelles se lient des comportements spécifiques observables en notant les faits qui nous font réagir (mots, comportements…) et en les comparant avec l’interprétation qu’on en fait.

Les émotions ressenties font-elles référence aux faits ou à mon interprétation ?

Dans le même sens, par effet miroir, relever ce qui nous heurte ou déclenche des réactions émotionnelles fortes dans le comportement d’autrui permet l’émergence de ce qui nous insupporte chez nous en gardant en tête que «ce n’est pas dans ce qu’il fait que ça fait miroir, c’est dans ce que tu le juges d’être » précise Lise Bourbeau.

On peut voir aussi dans un comportement qui déplait ou dérange, la présence d’un masque mis en place par la personne pour éviter de souffrir.

« Il y a les faits et ce que vous croyez à propos de ces faits » ajoute Carole Rinaldi.

La « guérison » de la blessure

Le terme de guérison n’est pas le plus adapté mais est celui utilisé par Lise Bourbeau pour aborder le processus de réparation des blessures.

L’acceptation semble plus proche de la réalité mais n’est, pour Lise Bourbeau, qu’une étape du processus. Plus précisément, elle propose de reprendre les 4 étapes de création de la blessure décrites ci-dessus et de faire le chemin inverse.

  • La première est donc de nouveau lié au masque qu’il nous faut distinguer en conscience. Quand a-t-il surgit ? En réaction à quelle situation ? Il nous faut l’accepter et nous pardonner d’agir ainsi.
  • La deuxième étape oppose à la révolte la compassion notamment pour la souffrance du parent à l’origine de la blessure. Il nous faut accepter notre histoire.
  • A la troisième étape, face au ressenti de la douleur, il est temps de prendre notre responsabilité de ce qui se passe en nous, de cesser d’en accuser les autres.
  • Toutes ces étapes mènent enfin à l’amour de soi, à nous donner le droit d’être nous-même, avec nos comportements sans nous réduire à ce que nous faisons.
Gardons en tête qu’il est moins important de comprendre nos blessures que de les accueillir, les éviter est une illusion.

Acceptation et amour de soi

Constater l’impact de la blessure en nous par l’observation, avant même d’en identifier clairement le fait originel, est un premier pas vers soi.

Comprendre que nos réactions font écho à une situation qui n’existe plus nous permet d’en relativiser la puissance et d’agir sur elles. Petit à petit, notre corps s’exprime différemment tant physiquement qu’émotionnellement.

L’acceptation de ce qui est comme de ce qui était éloigne la peur de revivre la blessure. Il s’agit d’élargir notre vision, de voir le monde en panorama.

Chacune des blessures fait l’objet d’un travail spécifique et trouve un écho dans ce que nous faisons aux autres : la personne marquée par la blessure de l’abandon abandonne, l’autre rejette, humilie, trahit, se montre injuste…

Les 5 blessures

Elles sont classées ici par ordre d’apparition. Les critères morphologiques décrivent une tendance générale.

Les blessures peuvent s’exprimer de manière plus ou moins fortes à différents moments de notre vie : elles seront à accepter tout au long de notre vie par ordre de priorité fixé par l’importance du masque utilisé. Notre corps peut donc l’exprimer tout ou partie suivant le moment par un petit détail révélateur. Seule la blessure d’humiliation peut ne pas exister en chacun de nous.

 

 

Votre morphologie vous alerte… sur vos blessures d’enfance à traiter.

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